jeudi 28 février 2013

Le smartphone : un nid à bactéries


Des staphylocoques dorés sur nos écrans de smartphones

Les écrans de téléphones portables seraient recouverts de bactéries. Parmi elles se logent les staphylocoques dorés, des organismes responsables d’infections et d’intoxications alimentaires.
On savait déjà que le clavier d’un ordinateur était souvent plus sale que la cuvette des toilettes. Aujourd’hui, l’on sait également que les smartphones sont des objets peu ragoûtants. Manger en écrivant un SMS, dormir avec son doudou numérique sous l’oreiller… Autant de mauvaises habitudes qui font que les téléphones portables ne brillent pas par leur hygiène.
Les étudiants en bactériologie de l’université de Surrey, en Grande-Bretagne, sont les auteurs de cette répugnante découverte. Pour se faire, ils ont posé leurs mobiles sur des boîtes de Pétri, des supports utilisés en biologie pour la culture de micro-organismes. Au bout de trois jours, les chercheurs ont examiné la faune qui s’était développée sur leurs smartphones. Si la plupart des bactéries relevées sont inoffensives, certaines peuvent se révéler dangereuses. C’est notamment le cas des staphylocoques dorés, un organisme à l’origine d’infections et d’intoxications alimentaires. Cette bactérie, présente chez 20 % de la population, réside principalement dans les conduits nasaux. De quoi laisser imaginer le parcours des doigts des utilisateurs avant de se servir de leurs téléphones…. « La niche écologique du staphylocoque doré est dans les narines. Se toucher le nez puis écrire un texto ferait ainsi passer cette bactérie de son habitat vers les martphones », confirme le docteur Simon Park.
Après cela, il est presque certains que les heureux détenteurs d’un joujou technologique y réfléchiront à deux fois avant de toucher leur écran. Peut-être penseront-ils à se laver les mains plus souvent, ou bien à nettoyer leur smartphone.
Par Maxime Quéma

jeudi 14 février 2013

A qui appartient facebook?


On se demande toujours cette question et on veut savoir à qui appartient vraiment le plus grand réseau social Facebook. 
Pour répondre à cette question, je vous présente la liste des actionnaires qui ont devenus millionnaires parce qu’ils ont un jour cru dans le potentiel du Facebook et deMark Zuckerberg.


Voici la principale liste de 20 premiers actionnaires de Facebook :

1. Mark Zuckerberg (27 ans)
Détient : 28.2%
Valeur estimée : 24 milliards de dollars
2. Accel Partners (fond d’investissement capital-risque)
Détient : 10%
Valeur estimée : 8,5 milliards de dollars
3. Dustin Moskovitz (ancien salarié de Facebook – 27 ans)
Détient : 7,6%
Valeur estimée : 6,5 milliards de dollars
4. Digital Sky Technologies (entreprise privée russe)
Détient : 5,4%
Valeur estimée : 4,6 milliards de dollars
5. Eduardo Saverin (ancien employé de Facebook – 29 ans)
Détient : 4%
Valeur estimée : 3,4 milliards de dollars
6. Sean Parker (ancien employé et premier président de Facebook – 32 ans)
Détient : 4%
Valeur estimée : 3,4 milliards de dollars
7. Peter Thiel (investisseur privé business angel – 44 ans)
Détient : 2,5%
Valeur estimée : 2,13 milliards de dollars
8. Sheryl Sandberg (employée de Facebook encore en poste – 42 ans)
Détient : 1%
Valeur estimée : 850 millions à 1,8 milliard de dollars après opération de rachat d’actions
9. Microsoft (fond d’investissement capital-risque)
Détient : 1,6%
Valeur estimée : 1,36 milliards de dollars
10. Greylock Partners (fond d’investissement capital-risque)
Détient : 1,5%
Valeur estimée : 1,275 milliards de dollars
11. Meritech Partners (fond d’investissement capital-risque)
Détient : 1,5%
Valeur estimée : 1,275 milliards de dollars
12. Elevation Partners (fond d’investissement capital-risque)
Détient : 1,5%
Valeur estimée : 1,275 milliards de dollars
13. Jim Breyer (investisseur indépendant – 50 ans)
Détient : 0,6%
Valeur estimée : 510 millions de dollars
14. Goldman Sachs (banque)
Détient : 1%
Valeur estimée : 850 millions de dollars
15. Chris Hughes (ancien employé de Facebook – 28 ans)
Détient : 1%
Valeur estimée : 850 millions de dollars
16. Li Ka-Shing (investisseur privé – 83 ans)
Détient : 0,8%
Valeur estimée : 680 millions de dollars
17. Matt Cohler (ancien employé de Facebook – 34 ans)
Détient : 0,8%
Valeur estimée : 680 millions de dollars
18. Jeff Rothschild (employé de Facebook encore en poste – 56 ans)
Détient : 0,8%
Valeur estimée : 680 millions de dollars
19. Adam D’Angelo (ancien employé de Facebook – 27 ans)
Détient : 0,8%
Valeur estimée : 680 millions de dollars
20. Owen Van Natta (ancien employé de Facebook – 42 ans)
Détient : 0,8%
Valeur estimée : 680 millions de dollars

mardi 12 février 2013

SMARTPHONE Pourquoi pas les Africains!


 ELIKIA : LE SMARTPHONE MADE IN BRAZZAVILLE, QU’EN DISENT LES CONSOMMATEURS

  • I
[INSPIRATION]  ELIKIA : LE SMARTPHONE MADE IN BRAZZAVILLE, QU’EN DISENT LES CONSOMMATEURS
Vérone Mankou, un jeune informaticien du Congo-Brazzaville, en Afrique centrale, a mis au point un Smartphone dénommé ‘Elikia’. Quelques semaines après son lancement sur le marché, à la fin de 2012, les consommateurs se disent satisfaits du produit.
« J’ai acheté depuis trois semaines, le Smartphone Elikia conçu par un Congolais, et je ne m’arrête pas de m’émerveiller, vu ses fonctionnalités. Rien à envier avec les iphones et autres qui nous viennent d’Europe », affirme à IPS, Mamie Mbon, une habitante de Brazzaville, la capitale congolaise.
Christ Tsoumou, un douanier résidant à Brazzaville, témoigne à IPS: « Jusque-là, pas de plainte. Je communique sans problème avec ce nouveau téléphone, j’écoute la musique et je lis mes mails. J’ai même déjà réduit mes fréquentations aux cybercafés. Vraiment, c’est une fierté nationale ».
De nombreux Brazzavillois ont pu acquérir à 190 dollars le téléphone ‘Elikia’, qui signifie ‘espérance’ en lingala, une langue nationale au Congo. Pour une première série, ce téléphone a été fabriqué à 5.000 exemplaires et se vend comme de petits pains à Brazzaville et à Pointe-Noire, les deux principales villes du pays.
Présentant son œuvre, Mankou, le jeune concepteur de 27 ans, a indiqué que ce téléphone répond aux normes actuelles de la téléphonie mobile. « Son écran est assez grand, soit 3,5 pouces, et il tourne sur un système d’exploitation androïde qui est le plus utilisé au monde. Avec ses deux caméras, on peut faire des vidéos et voir le correspondant qui est au bout du fil Elikia », explique-t-il à IPS.
Mankou estime que Elikia n’a rien à envier aux autres téléphones comme le Blackberry, car les usages sont les mêmes. « La seule différence, c’est que chez nous c’est Elikia, et eux ont choisi d’autres noms », commente-t-il.
Conçu au Congo en 2012, le Smartphone Elikia a été assemblé en Chine. « On trouve en Chine des fournisseurs des accessoires de téléphonie mobile à des prix abordables et une main-d’œuvre de qualité. C’est ce que fait tout le monde pour éviter de payer un surcoût douanier en faisant venir les pièces au Congo », explique Mankou.
Après avoir reçu plusieurs refus de la part des banques pour obtenir des crédits, Mankou, responsable de la société VMK (Vérone Mankou), a été soutenu par le gouvernement congolais qui lui a donné 700.000 dollars. « Sans cette aide, nous ne serions jamais arrivés à la réalisation de ce téléphone. Nous ne sommes pas encore une grande entreprise », avoue-t-il. Elikia emploie une vingtaine de personnes.
Pour le ministre congolais des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication, Thierry Lézin Moungalla, « Vérone Mankou vient de prouver que la jeunesse africaine est capable de prouesses, à condition de bien l’encadrer et de l’accompagner, en octroyant des financements et la formation ».
Moungalla ajoute avec une fierté nationale: « Vérone Mankou a pu développer un premier Smartphone en Afrique. Tous les débats et polémiques sur le lieu de montage n’ont pas lieu d’être. Ce genre d’initiative est la base même de la société d’information de demain, il faut l’encourager ».
Roger Nguimbi, membre de l’Association des informaticiens professionnels du Congo, explique que la plupart du temps, les concepteurs informatiques remettent des plans à un assembleur qui s’occupe du produit fini. « La Chine est le plus souvent visé, même par les grandes sociétés occidentales, à cause de ses meilleurs prix », ajoute-t-il à IPS.
Dans les boutiques au siège de la société VMK, basée à Brazzaville, plusieurs Congolais consentent, sans hésitation, à donner 190 dollars – environ le salaire moyen dans le pays – pour acquérir Elikia.
« Les téléphones de même qualité nous sont vendus à 500, voire 600 dollars sur le marché. A ce prix, on ne peut pas se plaindre », estime Brice Elion, un journaliste.
Selon son patron, la société VMK s’était donné le pari de vendre à moins de 100.000 francs CFA (200 dollars) ce nouveau téléphone mobile.
Au Congo, le gouvernement avait indiqué en 2012 que 90 pour cent des 3,8 millions d’habitants du pays avaient accès au téléphone portable. Même les plus démunis tiennent à un téléphone portable. « Ce qui signifie que nous nous approchons de la saturation », a prévenu le ministre Moungalla.
En 2011, VMK avait mis sur le marché une tablette tactile, un petit ordinateur de poche, avec des fonctionnalités plus développées que d’ordinaire. Après avoir englouti 85 millions de FCFA (environ 170.000 dollars dans la fabrication de cette tablette, VMK la revend à 300 dollars l’unité, et son concepteur n’est pas déçu: « Nous avons déjà dépassé les 50 pour cent de nos objectifs, la tablette se comporte très bien sur le marché », a-t-il déclaré.
Fils d’un ingénieur congolais dans une société pétrolière, Vérone Mankou est détenteur d’un baccalauréat plus deux années d’études en informatique à l’Université privée Charles Petty de Pointe-Noire.
Source : Nextafrique.com

vendredi 8 février 2013


Attention au Portable sur le genoux, véritable danger pour les spermatozoïdes

Le Wi-Fi des portables dégraderait l’ADN des spermatozoïdes
Selon des chercheurs argentins, les émissions Wi-Fi d’un portable installé sur les genoux réduiraient la mobilité des spermatozoïdes et dégraderaient leur ADN. L’expérience a porté sur du sperme installé ou non à proximité d’un ordinateur en train d’émettre ces ondes.
Jusqu’à présent, les études retenues par l’OMS n’indiquent pas que les émissions Wi-Fi des appareils domestiques puissent représenter un danger pour la santé. Ces ondes, avec leur fréquence de 2,4 GHz, voisinent celles des fours à micro-ondes. Mais leur puissance de quelques dizaines de milliwatts est dix mille fois plus faible et vingt fois plus petite que celle d’un téléphone mobile.
Dans les laboratoires de Nascentis Medicina Reproductiva, à Cordoba (Argentine), Conrado Avendaño et son équipe ont mesuré un effet possible dans un domaine bien précis : la santé des spermatozoïdes humains exposés à une émission Wi-Fi toute proche.
Et leurs conclusions sont que la mobilité de ces cellules sexuelles se réduit tandis que les défauts dans leur ADN se multiplient. Le travail vient d’être publié dans la revue Fertility and Sterility.
Messieurs, jamais de portables sur les genoux
Pour l’expérience, le sperme de 29 donneurs a été séparé en deux séries de lots, les uns installés durant quatre heures sous un ordinateur portable téléchargeant des données via une liaison Wi-Fi et l’autre loin de toute émission et exposés aux mêmes conditions de température.
Les chercheurs constatent une réduction significative de la mobilité de ces cellules flagellées, un bon indicateur de leur santé et de leurs performances pour la reproduction.
Après quatre heures, 86 % des spermatozoïdes étaient encore en pleine forme dans les lots non exposés contre seulement 75 % pour les autres. À l’examen biochimique, ils comptabilisent trois fois plus de défauts dans l’ADN dans les cellules exposées. En revanche, ils ne notent aucune mortalité supplémentaire.
Les conclusions de l’étude ne précisent pas les causes exactes de cet effet ni s’il existe effectivement in vivo, donc chez un homme travaillant avec un portable. La dose de rayonnement reçue diminue en effet comme augmente le carré de la distance à la source de l’émission et les milliwatts du Wi-Fi s’épuisent vite quand on s’éloigne de l’émetteur. Il manque donc une expérience plus précise prenant en compte la distance.
D’après Conrado Avendaño, c’est la première étude mettant en évidence un tel effet. Mais ce n’est pas la première fois que l’on déconseille aux hommes de travailler avec un portable installé à proximité des parties génitales car la chaleur dégagée par un tel ordinateur a elle aussi un effet délétère sur les fragiles cellules sexuelles mâles…
Source: futura-sciences
par Maixender NGANARE

lundi 4 février 2013

KIIRA EV, LA VOITURE ELECTRIQUE OUGANDAISE RÉUSSIT SES TESTS







Un groupe d’étudiants ougandais de la faculté d’Ingénierie, de Design, d’Art et de Technologie de l’Université Makerere ont construit la première voiture électrique ougandaise (Kiira EV) en environ 30 mois. La voiture a été testée avec succès le 1er Novembre 2011 à l’Université Makerere. Elle n’est encore qu’un prototype, mais la plupart des composants du biplace ont été conçus et construits en Ouganda: la carrosse, le système de combustion, etc. Le projet de cette voiture appelé VDP (Vehicle Design Project) fait partie des initiatives financées et soutenues par le président ougandais.
[INSPIRATION] KIIRA EV, LA VOITURE ELECTRIQUE OUGANDAISE RÉUSSIT SES TESTS
Les batteries du véhicule ont environ 80 km d’autonomie et l’électricité est la seule source d’énergie utilisée pour faire fonctionner la Kiira EV (ce qui en fait une voiture très silencieuse). D’autres véhicules doivent être fabriqués, y compris un 7-places et un van de 30 places avec environ 200 km d’autonomie grâce à un panneau solaire.
La conception de la voiture a été réalisée par un brillant designer d’automobile – Jonathan Kasumba. En effet, il est important pour de tels projets qu’ils soient en partie centrés sur le processus de conception de la voiture ; ce qui est essentiel dans n’importe quel design industriel, surtout si la voiture doit être fabriquée en série.
L’assemblage du prototype a coûté environ 35 000 $ à la faculté, quoiqu’on pense que le coût puisse être ramené à 15 000$.
Toute l’équipe qui a travaillé sur le projet a au moins prouvé que les Africains peuvent facilement se lancer dans des projets très difficiles et réussir. Cela prouve, encore une fois, que les Africains ont du talent et du génie ; et qu’une industrie automobile écologique en Afrique pointe sans doute à l’horizon.

JOOW, LE PREMIER GPS QUI PARLE WOLOF, CRÉÉ PAR UN Sénégalais


 


 président national de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) Momar Ndao a annoncé à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise) avoir mis au point un Système de navigation par satellite pour le Sénégal, soit « le premier GPS au monde qui parle wolof ».‎[INSPIRATION]  JOOW, LE PREMIER GPS QUI PARLE WOLOF, CRÉÉ PAR UN SÉNÉGALAIS
Dénommée « JOOW », l’invention qui est déjà protégée au niveau du Bureau sénégalais du droit d’auteur « consiste en la mise à disposition des usagers, de terminaux GPS avec des logiciels et des cartes routables de Dakar, du Sénégal et de ses principales villes ».
Ces terminaux GPS peuvent être de plusieurs natures : récepteurs GPS autonomes, téléphones et smartphones dotés de puces GPS intégrés, PDA (Personal desktop Assistant) et PNA (Personal navigation assistant) dotées de puces GPS, véhicules dotes de GPS intégrés, téléphones, smartphones, PNA et PDA non dotées de puces GPS à connecter par l’intermédiaire de GPS Bluetooth.
Selon un document de présentation, chaque carte routable est dotée de centres d’intérêts divers orientés vers des domaines tels que l’administration, la santé, les urgences, les services financiers et notariaux. Ainsi, ces points d’intérêts peuvent être enrichis par l’usager selon ses souhaits.
Des fonctionnalités de recherche sont également offertes par adresse (ville, rue et dénomination), lieux les plus proches, centres d’intérêts, nom, favoris, coordonnées, SMS de positionnement.
« A l’issue de cette recherche, le programme de guidage par satellite, vous indique, dans la langue de votre choix (anglais, français, wolof, (pulaar en cours de développement), rue par rue, et en temps réel, le chemin pour aller à votre destination en tenant en compte des sens uniques, des sens giratoires, des sens interdits, de la vitesse de déplacement », rapporte le document.
Il ajoute que le programme indique aussi des statistiques diverses : la distance à vol d’oiseau, distance réelle par la route, votre vitesse réelle, vitesse moyenne, vitesse maximale, distance parcourue, distance restante, temps à l’arrêt, altitude par rapport au niveau de la mer, etc.
« En outre, pendant le guidage, des alertes de limitation de vitesse, de dangers divers, de route en travaux, etc. sont affichées en temps réel ou annoncées à haute voix en français, wolof, anglais, etc. »
Selon la présentation faite de cette invention, les solutions GPS routières n’existent que dans moins de 5 pays sur le continent africain et constituent, de ce point de vue, « une innovation majeure pour le marché sénégalais ».
« Il n’est pas besoin de connexion Internet ou de frais de télécommunications à payer pour utiliser le service, sauf dans certains cas, ou l’usager veut envoyer des SMS ou bénéficier de services supplémentaires non essentiels, ou dans le cas où il veut avoir en temps réel l’état des embouteillages et pouvoir les éviter », indique le document de présentation.
Ainsi, JOOW « répond à un besoin de repérage et de guidage de précision dans l’adressage, et même dans la banlieue avec une identification de toutes les rues’’, indique la même source source selon qui ‘’la presque totalité des services officiels sont repérés avec leur adresse exacte, sans compter toutes les adresses utiles, jusqu’aux vulcanisateurs ! ».
De plus, le système « s’adresse à tous les automobilistes, à l’administration, aux citoyens sénégalais et aux étrangers, aux chauffeurs de taxi, aux agences de location de voitures, aux services publics, aux services de distribution de courrier, aux services de livraison, aux entreprises concessionnaires de services publics (eau, électricité, téléphone) etc. »

dimanche 3 février 2013


HTML5 se dévoile

Le brouillon officiel (working draft) de HTML5 a été publié officiellement le 23 avril 2009 et depuis de nombreuses avancées ont été accomplies, les navigateurs supportant toujours plus de fonctionnalités et de nouveautés. La nouvelle génération du langage de balisage HTML remplacera à long terme HTML 4, XHTML 1.x et XHTML 2 qui a été abandonné. Profitons de cette occasion pour faire un tour d'horizon de cette nouvelle version de HTML.
Consultez également toutes nos autres ressources HTML5

Qu'est-ce que c'est HTML5 ?

Comme son nom l'indique, HTML 5 est le successeur de HTML 4. Le travail sur HTML 5 a commencé fin 2003 grâce à un groupe de travail indépendant qui préconisait une approche pragmatique, le WhatWG, contrairement au W3C qui misait tous ses efforts sur XHTML 2. Ce n'est qu'en 2007 que le W3C accepte la vision HTML5 en intégrant en son sein ce groupe de travail. Les principes de conception sont clairs : simplifier l'usage de HTML, officialiser les pratiques courantes, et assurer un maximum de rétro-compatibilité.

Le W3C c'est quoi déjà ?

Le World Wide Web Consortium, abrégé W3C, est un organisme de standardisation à but non-lucratif, fondé en octobre 1994 comme un consortium chargé de promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que HTMLXHTMLXMLRDF,CSSPNGSVG et SOAP. Le W3C n'émet pas des normes au sens européen, mais des recommandations à valeur de standards industriels. Parmi les membres du W3C on compte les plus grands acteurs du Web actuels tels que Microsoft, IBM, Opera, Google, Apple, etc.

Quelles sont les nouveautés ?

Une grande nouveauté annoncée au niveau structurel des éléments est signalée dans l'introduction du brouillon de HTML5 : The new content model concepts (replacing HTML 4's block and inline concepts).
Les notions de type "en ligne" et "bloc" semblent donc remplacées par un nouveau schéma, les éléments HTML sont à présent uniquement regroupés en catégories, sachant que les éléments peuvent apparaître dans plusieurs catégories :
  • Metadata content
  • Flow content
  • Sectioning content
  • Heading content
  • Phrasing content
  • Embedded content
  • Interactive content
kind of content in HTML 5
Ainsi, au vu de cette nouvelle organisation, le code suivant est parfaitement valide car l'élément <a> peut entourer des paragraphes, des listes, des tableaux voire des sections entières :
<aside>
 Welcome!
 <a href="about.html">
  This is home of...
  <h1>The Falcons!</h1>
  The Lockheed Martin multirole jet fighter aircraft!
 </a>
 This page discusses the F-16 Fighting Falcon's innermost secrets.
</aside>
Rappelons également que HTML5, en tant que digne successeur de HTML 4.01, offre la même permissivité que sa version transitionnal : il n'est pas systématiquement nécessaire de fermer tous les éléments. Ainsi, les éléments <p><dd><dt><li><optgroup>,<option><rt><rp><td><th><tr><thead> et <tfoot> n'ont pas besoin de balise fermante pour être valides. Même s'il est toujours recommandé de bien organiser votre code et de faire confiance aux bonnes pratiques établies jusqu'à présent. Seule la forme d'écriture XHTML 5 obligera à fermer ces éléments, mais il est très contraignant de s'y conformer.

Les balises principales

Doctype
Le doctype est simplifié :
<!DOCTYPE html>
Il n'est pas sensible à la casse (on peut écrire <!doctype html> par exemple), et son rôle est uniquement d'éviter un rendu en mode «Quirks» (ou mode de compatibilité) pour les anciens navigateurs.
Section
L'élément <section> permet de définir les grandes sections d'un document comme par exemple les chapitres, les en-tête et pied-de-page, ou toute autre section dans un document. Il peut être combiné avec les éléments h1, h2, h3, h4, h5, et h6 pour une meilleure définition de la structure du document.
Article
<article> représente un texte indépendant, une portion de contenu, comme par exemple un article de journal, de blog ou de forum.
<article>
  <p>
    <a href="http://www.alsacreations.com/actu/lire/746-xhtml-est-mort-vive-html.html">
    XHTML est mort, vive HTML !</a>
    <br /> 
    Sous ce titre quelque peu provocateur (et faux) se cache une réalité officielle :
    le W3C vient d'annoncer que ses travaux sur XHTML 2 se termineront en 2009.
  </p>
</article>
Aside
L'élément <aside> est destiné au contenu tangentiel, une sorte de bonus au contenu principal, que ce soit pour un article ou l'ensemble d'un document HTML.
<aside>
  <h1>Archives</h1>
  <ul>
    <li><a href="/archives/09/05/">Mai 2009</a></li>
    <li><a href="/archives /09/06/">Juin 2009</a></li>
    <li><a href="/archives /09/07/">Juillet 2009</a></li>
  </ul>
</aside>  
Header
L'élément <header> représente l'en-tête d'une section ou d'une page.
Footer
L'élément <footer> représente le pied de page d'une section ou d'une page pour mettre les informations concernant l'auteur, les mentions légales…etc.
Nav
L'élément <nav> représente une section de liens de navigation.
<nav>
  <ul>
    <li><a href="index.php">Page d'accueil</a></li>
    <li><a href="contact.php">Contact</a></li>
  </ul>
</nav>
Figure
L'élément <figure> peut être utilisé pour regrouper des éléments tels que des images ou des vidéos avec leur légende <figcaption>.
<figure>
  <img src="/images/chaton.jpg" alt="Oh le beau chaton" />
  <figcaption>Un petit chat mignon tout plein</figcaption>
</figure>

D'autres nouvelles balises

Nouveaux types de l'élément input

De nouveaux types pour l'attribut type="" de la balise <input> voient le jour. Ils visent à faciliter la saisie des données par l'utilisateur :
datetimedatetime-localdatemonth , weektimenumberrangeemailurl,searchcolor
Exemple : <input type="date"> devrait permettre d'afficher un calendrier pour sélectionner une date.

Attributs​

Glisser-déposer
L'attribut draggable permet de rendre un élément déplaçable.
Contenteditable
Cet attribut indique qu'une zone est éditable. L'utilisateur peut en changer le contenu et manipuler le balisage.
Spellcheck
Cet attribut active ou non la correction orthographique.
Il existe d'autres nouveaux attributs HTML5 spécifiques à certains éléments uniquement (par exemple ping sur <a>charset sur <meta>), ou bien applicables à tous. Par exemplecontextmenuhiddendata-*, etc.

Médias et applications web (APIs et DOM)

<audio> et <video>
Ces éléments sont utilisés pour les contenus multimédia.
<audio>
  <!-- Deux formats disponibles par ordre de priorité: -->
  <source src="trappeur.ogg" type="audio/ogg">
  <source src="trappeur.aac" type="audio/aac">
  <!-- Contenu alternatif si élément audio ou formats non supportés dans le navigateur: -->
  <a href="trappeur.ogg">Télécharger <cite>Avant j'étais trappeur</cite></a>
  de David TMX (format Ogg Vorbis)
</audio>
Canvas
Illustration des canvas
L'élément <canvas> a été introduit afin de pouvoir créer des éléments graphiques 2D en Javascript à la volée. Il permet de mettre en place une zone pour les dessins ou les applications graphiques.
Applications web hors-ligne (Offline web apps)
Une API permet d'activer les applications web hors connexion.
Géolocalisation
L'API Géolocalisation introduite par le W3C permet aux pages web d'interroger le navigateur sur la position de l'utilisateur (latitude, longitude).

Les éléments et attributs devenus obsolètes

  • <frame><frameset><noframes> (jugés néfastes à l'utilisabilité et l'accessibilité)
  • <acronym> disparaît au profit de <abbr>
  • accesskey (dans <a><area><button><input><label><legend> et <textarea>)
  • longdesc (dans <img> et <iframe>)
  • name (dans <img><form> et <a>)
  • language (dans <script>)
  • summary (dans <table>)
  • <basefont><big><center><font><s><strike><tt><u>etc...

Les éléments redéfinis

  • <a> (pour les ancres)
  • <menu> (c'est en fait un élément réhabilité de HTML2)
  • <b><i><small><strong> (section de texte lue ou interprétée différemment du texte "normal")
  • <hr>
  • etc...

A quoi cela va bien pouvoir servir ?

Les nouveaux sites pourront adopter les balises telles que <header> pour remplacer les<div id= "header"> que l'on trouve sur la plupart des sites construits actuellement.
Les éléments header et footer
Les éléments sont plus spécifiques et permettent une structure commune des sites et ainsi une meilleure accessibilité puisqu'une structure commune permettra entre autre aux synthétiseurs vocaux de se développer et aux personnes mal voyantes de se repérer plus facilement. De nouvelles fonctionnalités permettront aussi d'utiliser HTML et uniquement HTML en natif, au lieu d'y implémenter toute une série de plugins JavaScript voire d'extensions propriétaires.

Qui l'utilise déjà ?

Tous les navigateurs ont d'ores et déjà implémenté certains de ces éléments, mais HTML est un standard vivant, en évolution constante, notamment du côté des API. La liste des navigateurs et de leur niveau de compatibilité avec les différents éléments est consultable sur Wikipedia et il est possible de rechercher des fonctionnalités spécifiques sur le siteCaniuse.com. Pour savoir s'il est risqué ou réalise d'utiliser telle ou telle partie de HTML5, consultez HTML5Please.

En conclusion...

HTML5 propose de nouveaux éléments très pratiques qui ont pour objectif d'harmoniser les médias et de structurer la mise en page par des éléments plus "sémantiques". Il permettra également de faciliter sensiblement l'accessibilité au contenu et l'interopérabilité étant donné que les formats propriétaires tels que Flash ou SilverLight pourraient être concurrencés par des éléments tels que <audio> ou <video>. De plus, l'analyse des pages par des robots ou par des synthétiseurs vocaux sera facilité par les éléments <header>,<nav>… et par Microdata.

Ressources


Google et les éditeurs de presse enterrent la hache de guerre

Par Fabienne Schmitt | 01/02 | 18:29 | mis à jour le 03/02 à 16:13 | 7commentaires

Un fonds de 60 millions d'euros, abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. Le géant du Web américain va aussi aider les éditeurs français à mieux monétiser leurs audiences.

Eric Schmidt, le patron de Google et François Hollande - AFP
Eric Schmidt, le patron de Google et François Hollande - AFP
Soixante millions d'euros : c'est le prix que va payer Google pour calmer le courroux de la presse française ! A l'issue de trois mois de négociations-marathons, les éditeurs de presse et le géant américain ont réussi à trouver un terrain d'entente. Les premiers, parmi lesquels le quotidien « Les Echos », souhaitaient que Google paye pour référencer les articles de presse, lesquels lui permettent d'engranger des revenus publicitaires. En cas d'absence d'accord, François Hollande avait menacé d'en passer par l'arme de la loi. Finalement, les parties se sont entendues sur la création d'un fonds de 60 millions d'euros abondé par Google et destiné à financer les projets de la presse en matière de numérique. Un autre volet de l'accord prévoit, comme cela s'est fait avec la presse belge il y a quelques mois, que Google aide les éditeurs à monétiser leurs audiences via un recours préférentiel aux instruments commerciaux de Google qui sont AdSense, AdMob ou encore AdExchange.
La nouvelle a été annoncée en grande pompe à l'Elysée vendredi soir par François Hollande et Eric Schmidt, président du conseil d'administration de Google, qui avait fait spécialement le déplacement à Paris, le premier saluant un « événement mondial dans l'histoire des médias ». Aujourd'hui, cependant, tous les détails ne sont pas réglés. Seul un accord de grands principes est signé, il reste à définir les conditions, notamment sur l'aspect commercial de l'accord.

Engagement sur la durée

La presse, qui a réussi à faire plier le géant américain, doit-elle se réjouir ? Si l'on additionne les deux volets de l'accord, on se rapproche probablement de ce que souhaitaient obtenir les éditeurs de presse au départ, soit entre 80 et 100 millions d'euros, d'après nos informations. Sur la forme, l'accord reste éloigné de ce que voulait la presse à l'origine : un prélèvement d'année en année sur le chiffre d'affaires de Google, estimé entre 1,2 et 1,4 milliard d'euros en France, ce qui aurait garanti une source de revenu pérenne aux éditeurs. Mais cela aurait été complexe à mettre en oeuvre sur le plan juridique. Comment prouver les vrais revenus de Google qui ne déclare que 150 millions de chiffre d'affaires dans l'Hexagone ? François Hollande a cependant indiqué que, une fois le fonds épuisé, il convoquerait une « nouvelle conférence de presse » avec Google, laissant ainsi entendre que les engagements de l'américain devaient s'inscrire dans la durée. Le géant californien, lui, estime préserver l'essentiel en évitant cette « rémunération équitable » que revendiquaient, au départ, les éditeurs de presse et à laquelle il s'opposait catégoriquement.

Un accord à bon compte ?

Ses conséquences auraient pu être dévastatrices pour le moteur de recherche, si chaque pays avait ensuite appliqué le même système. Et s'il finit bien par payer, finalement, une petite centaine de millions d'euros, cela reste modeste à l'échelle de Google, dont le bénéfice net s'établit à 10,7 milliards dans le monde, pour un chiffre d'affaires dépassant les 50 milliards en 2012.
La presse française a donc son chèque. Même si elle aurait probablement préféré que cela prenne une autre forme que celle d'une fondation, qui apparaît comme une subvention supplémentaire au-delà des aides publiques.
Ironie du sort, les « pure players » de l'Internet (Mediapart, Slate, Atlantico...), ceux-là même qui n'ont eu de cesse de critiquer la démarche des éditeurs de presse vis-à-vis de Google, sont intégrés dans l'accord. Au même titre que la presse quotidienne nationale et régionale et les magazines d'information politique et générale. Tous pourront faire financer leurs projets numériques par Google. Mais pas la presse de divertissement et de récréation. Cette dernière ne devrait pas rester sans réaction. Un deuxième round s'annonce pour Google.
Google et les éditeurs de presse enterrent la hache de guerre